L’île de Bréhat à vélo (l’île Nord)

Après l’île Sud, cap sur le nord de l’archipel de Bréhat ! Toujours à vélo, nous quittons l’île Sud en direction du nord de l’archipel… Pour ne pas galérer sur le sentier caillouteux menant au Phare du Paon, nous laissons nos vélos à quelques centaines de mètres à proximité de ce curieux panneau. On nous prévient qu’on quitte la commune de Bréhat. Mais pour aller où ?

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Sur les chemins de l’île de Bréhat, nous croisons régulièrement de belles bâtisses. Celle-ci méritait vraiment qu’on descende de vélo pour la photographier :

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En progressant vers l’île Nord, notre route se retrouve prolongée par le “Pont Ar-Prat” – érigé par le maréchal Vauban à la fin du 17e siècle  – qui relie les deux îles. Autrefois, la mer circulait librement entre les deux îles qui forment aujourd’hui l’Île de Bréhat proprement dite.

Pont Ar-Prat © Topic Topos

Le pont franchi, un paysage bien différent s’offre à nous : la végétation luxuriante reste derrière nous, place à la côte sauvage avec son lot d’herbes folles, d’ajoncs, de fougères et de pins. L’île Nord compte un sémaphore et deux phares, dont celui du Paon trônant à l’extrémité nord de l’île. Le Phare du Paon fut reconstruit en 1949 en porphyre rouge (roche magmatique) en remplacement d’un autre phare construit en 1853 et détruit par les Allemands en 1944.

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Laissez-moi vous conter la légende du Phare du Paon :

Jusqu’en 1944, les derniers gardiens étaient des femmes, la mère puis la fille, qui habitaient la demeure située au pied du phare. Selon la légende, Mériadek, comte de Goëllo, avait deux fils : Gwil et Isselbert. Pour recueillir les biens de leur père, ils décident de le tuer. Celui-ci tente de s’enfuir dès qu’il a vent du complot. Les deux fils rattrapent leur père au Paon et l’assassinent. Mais en précipitant le cadavre à la mer, ils sont transformés en rochers, le sang de leur père donnant sa couleur au granit. Ainsi naît le gouffre du Paon.

Les jeunes Bréhatines venaient autrefois là et lançaient une pierre dans le gouffre. Si la pierre tombait directement, elles se mariaient dans l’année, sinon elles devaient attendre autant d’années que de rebonds.

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“Coucou !” Une fois n’est pas coutume, j’ai ajouté une photo de moi dans ma sélection photo.

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Du phare, on domine la côte la plus sauvage de l’île. Je ne me lasse pas de photographier les rochers de granit rose, alors voilà une petite série :

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Si je devais résumer ce qu’est l’île de Bréhat en une phrase : une île miniature offrant une excursion rêvée pour les amateurs de belles bâtisses, d’air pur et de nature préservée. J’espère que cette escapade en 3 volets vous a plu ! Au plaisir de vous lire en commentaire de ces billets ;-).

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2 Comments

  1. Manon

    Ce que la Bretagne est belle et cette île Bréhat je l’adore, de beaux moments passés là-bas à vélo!

  2. Détours du monde

    Merci Manon! Un an après, je suis nostalgique… Bientôt, un billet souvenirs dédié à la Côte de granit rose 🙂

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