Harlem swing redonne vie à Fats Waller

Hier soir, j’assistais à la dernière parisienne de la revue musicale de Broadway, Harlem Swing (Ain’t Misbehavin’). Une version très proche de l’originale. C’était aux Folies Bergère.

Créé en 1978 par Richard Malby Jr à Broadway , où il a raflé plusieurs Tony Awards (l’équivalent de nos Molières), le spectacle m’a transportée pendant plus de 2h dans un club de jazz du Harlem des années 20. Là, deux hommes et trois femmes flirtent chantent et dansent jusqu’à l’aube, sur les rythmes délirants du légendaire pianiste-chanteur-compositeur de jazz Fats Waller, incarné par un pianiste dos au public. Pas d’effets spéciaux mais une succession de saynètes accompagnées par un orchestre live de six musiciens.

Fats Waller (1904-1943)

Quand il a créé Ain’t Misbehavin’ en 1978, Richard Maltby Jr voulait rendre hommage aux musiciens noirs qui avaient participé au mouvement culturel Harlem Renaissance des années 20 et 30. Ah, les Années Folles ! Une époque où on dansait pour oublier la crise, la dépression qui se profilait, la ségrégation et la prohibition…

Sur la scène des Folies Bergère, les cinq talentueux interprètes incarnent avec brio, classe et humour les divers aspects de la personnalité de Fats Waller. Harlem Swing enchaîne, sans temps mort, 30 tableaux et autant de classiques de Fats Waller. On ne peut que saluer le talent des artistes – voix au top ! – et le glamour des tenues. Un moment réjouissant.

Hommage à Fats Waller

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Musique : Fats Waller

Mise en scène : Richard E Maltby Jr

Chorégrahpie : Arthur Faria

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